Un atelier consultatif sur la protection des côtes s’est ouvert, ce jeudi 12 décembre, au Caudan Arts Centre à Port-Louis, en présence du ministre de l’Environnement, Gestion des déchets solides et changement climatique, Rajesh Bhagwan, et la ministre adjointe, Mme Joanna Bérenger.

L’atelier, qui regroupe une cinquantaine de parties prenantes, notamment des Organisations non gouvernementales (ONG) ont pour objectif de s’attaquer aux menaces environnementales complexes posées par l’érosion côtière. Son objectif principal est d’assurer une approche inclusive et participative du programme de réhabilitation côtière mis en place par le ministère de l’Environnement, Gestion des déchets solides et changement climatique.

Dans son discours, Rajesh Bhagwan a déclaré que l’atelier consultatif représente une collaboration active entre tous les intervenants, fonctionnaires et écologistes qui ont pour mission principale de sauver nos plages qui sont sur le point de disparaître.

Reconnaissant la précieuse contribution des ONG, il a informé que désormais, des représentants d’ONG et de la société civile siégeront au conseil d’administration de la Beach Authority. Il a également déclaré qu’une politique gouvernementale ouverte en matière à la gestion environnementale sera désormais pratiquée. Le ministre a affirmé qu’il est impératif d’améliorer la résilience climatique du pays, de protéger des vies et de sauver les moyens de subsistance de la population.

Parlant de l’érosion côtière, il a indiqué qu’environ 10% de nos côtes sont touchées par l’érosion côtière (environ 31 km sur 322 km). Il a annoncé que le ministère prévoit de réhabiliter 10% des côtes touchées par l’érosion sur les 33 sites prioritaires.

Rajesh Bhagwan a souligné que les consultants ont proposé des mesures pour faire face à l’élévation de la température et au changement climatique sur une période de 50 ans. En outre, le Bureau de Recherches Géologiques et minières entreprennent une autre étude en trois phases qui vise à produire 50 cartes des dangers qui seront utilisées pour la gestion des crises dans le pays, a-t-il ajouté. Il a réitéré la nécessité de changer notre mode de production et de consommation qui, selon lui, est le plus important. Selon le ministre de l’Environnement, ce changement de mentalité est essentiel de préserver nos terres et nos mers pour les générations futures.