L’industrie du tourisme néo-zélandaise, un pilier essentiel de l’économie nationale, est confrontée à une crise potentielle alors que le gouvernement envisage d’augmenter l’actuelle taxe internationale à 100 dollars néozélandais (environ 56 euros).

Les visiteurs de la Nouvelle-Zélande payent aujourd’hui une taxe internationale pour la conservation et le tourisme (l’International Visitor Conservation and Tourism Levy, plus connue comme IVL) de 35$ NZD (environ 20 €).

Cette proposition, actuellement en consultation, pourrait fragiliser le secteur touristique du pays, risquant de faire perdre 273 millions de dollars et dissuadant des milliers de touristes potentiels de visiter le pays. Les répercussions pourraient être graves, avec une baisse estimée à 48 000 visiteurs par an.

Les enjeux financiers : un secteur en péril

L’IVL a été introduit pour financer les infrastructures touristiques essentielles et les projets de conservation. Cependant, l’examen par le gouvernement d’une augmentation significative a suscité des inquiétudes dans l’ensemble du secteur du tourisme, en particulier à la lumière des récentes augmentations des frais de visa et de prélèvement d’immigration, associées aux coupes budgétaires de Tourism New Zealand.

Les enjeux financiers sont considérables. Au cours de l’exercice financier se terminant en mars 2023, le tourisme international a généré environ 22,1 milliards de dollars de PIB pour le pays. Bien qu’il s’agisse d’une ressource importante, l’IVL est perçu comme un instrument peu efficace qui risque de ne pas résoudre les problèmes sous-jacents du financement du tourisme.

Rappelons que le règlement de la taxe internationale ne dispense pas les voyageurs d’obtenir le visa électronique obligatoire ou NzeTA pour entrer en Nouvelle Zélande.