« Le gouvernement demeure déterminé à faire en sorte que la République de Maurice soit un endroit où chaque citoyen a accès à des services de santé gratuits en tant que droit fondamental de la personne », a déclaré le Dr Kailesh Jagutpal ce jeudi 16 juin, au Caudan Arts Centre de Port Louis.
Il a pris la parole lors de la cérémonie d’ouverture officielle d’un atelier de validation sur la National Sexual and Reproductive Health Policy 2022 et la National Sexual and Reproductive Health Implementation Plan 2022-2027, organisé par le ministère de la Santé et du Bien-être.
Quelque 50 participants du Ministère et d’organisations non gouvernementales ont assisté à l’atelier. La Sexual and Reproductive Health Coordinator du ministère de la Santé et du Bien-être, le Dr Tavisha Gunness, et d’autres personnalités étaient présents à la cérémonie d’ouverture.
Le ministre de la Santé a souligné que l’atelier permettrait aux parties prenantes concernées de prendre connaissance du plan de mise en œuvre pour une période de cinq ans, de 2022 à 2027. Il a souligné qu’une bonne santé sexuelle et reproductive était un état de bien-être physique, mental et social complet dans toutes les questions relatives au système reproducteur.
Il a souligné que la politique et le plan d’action en matière de santé sexuelle et reproductive fourniraient les orientations nécessaires pour : améliorer le système de prestation des services de santé sexuelle et reproductive; améliorer la sensibilisation, l’information et la prévention communautaires; répondre aux besoins en matière de santé sexuelle et génésique propres à différents groupes de population; répondre aux besoins en matière de santé sexuelle et génésique des enfants, des adolescents et des jeunes adultes au moyen d’une éducation sexuelle complète; et promouvoir la recherche sur la santé sexuelle et génésique; connaissances et innovation.
« Cette nouvelle politique a pour principe directeur une approche fondée sur les droits, avec la participation des intervenants, la responsabilisation et la justice en santé. », a-t-il souligné. Le but, selon lui, était d’avoir moins de grossesses non désirées ainsi que moins de décès néonatals et maternels.
Le ministre a déploré le fait que les questions liées à la santé sexuelle et génésique étaient depuis trop longtemps considérées comme taboues et, à ce titre, le rôle et la responsabilité du ministère de la Santé et du Bien-être étaient de s’attaquer à ce problème. « Le mandat du ministère consiste à éduquer la population sur la santé sexuelle et génésique et à veiller à ce qu’elle soit considérée comme tout autre aspect du bien-être général. »
En outre, le Dr Kailesh Jagutpal a indiqué que les services de santé sexuelle et génésique comprenaient divers aspects tels que : planification familiale; services de santé maternelle; services de santé infantile; soins post-avortement; traitement de l’infertilité; sensibilisation et prévention des cancers liés à la reproduction; soins aux victimes de violence sexiste; traitement du sida et des maladies sexuellement transmissibles; promotion d’un mode de vie sain. Il a également profité de l’occasion pour encourager les citoyens à se prévaloir de ces services.
Le ministre a également fait appel à la collaboration des organisations de la société civile afin d’atteindre les personnes les plus vulnérables de la société car leur engagement était essentiel pour garantir que la santé sexuelle et reproductive de chacun soit respectée.