Dans son stade Giuseppe-Meazza, l’Inter a fait le boulot. À domicile contre Arsenal pour le compte de la quatrième journée de la Ligue des champions 2024-2025, la formation milanaise a construit un succès court mais précieux (1-0) dans la course à la qualification pour les huitièmes de finale de la compétition. Face à un concurrent direct pour intégrer le top 8, les Lombards ont enchaîné un quatrième match consécutif en C1 sans encaisser le moindre but, une première dans l’histoire du club. Du côté des Gunners, cette deuxième défaite toutes compétitions confondues confirme les doutes de la formation dirigée par Mikel Arteta.
L’affiche avait des airs de bataille entre deux forteresses imprenables. D’un côté, l’Inter et son 3-5-2 fluide concocté par Simone Inzaghi. De l’autre, Arsenal et son 4-3-3 à la barcelonaise. En six matches, les deux formations n’avaient concédé aucun but. Dès lors, il fallait s’attendre à un choc dans lequel les filets ne seraient pas trop sollicités. Dans les faits, l’Inter a pourtant démarré la rencontre pied au plancher à l’image de la frappe de Denzel Dumfries sur la barre de David Raya (2e), ou de celle trop imprécise d’Hakan Calhanoglu (3e).
Plus timide dans un premier temps, Arsenal s’est réveillé grâce à Bukayo Saka pour contraindre Yann Sommer à un premier arrêt (27e). Devancé par Mikel Merino dans sa sortie, le gardien de but suisse aurait pu concéder un penalty malvenu. C’est finalement dans le temps additionnel de la première période que le score nul et vierge s’est débloqué. Sur coup franc, Mehdi Taremi a contraint Merino à une main maladroite, sanctionnée d’un penalty. De sang-froid, Calhanoglu a inscrit son 19e penalty sur 19 tentatives depuis sa signature à l’Inter (45e, 1-0).
En seconde période, l’atmosphère s’est tendue aux abords de la surface intériste. Tour à tour, Kai Havertz (47e, 60e, 75e), William Saliba (49e) et Saka (57e) ont buté sur un Sommer infranchissable. Et quand le portier helvète était battu comme sur la tête de Gabriel, Dumfries était là pour sauver sur sa ligne un ballon proche de l’égalisation (59e). Plus le temps est passé, plus l’Inter a continué de résister avec brio aux offensives londoniennes. Comme à Madrid mardi soir, l’autre moitié de Milan peut avoir le sourire.