Un atelier régional axé sur les maladies infectieuses sensibles au climat et basé sur le thème « Risques vectoriels, changement climatique et santé », a débuté, hier, au Pearle Beach Resort & Spa de Flic-en-Flac. Des experts locaux et régionaux dans les domaines de l’entomologie et de l’épidémiologie des maladies à transmission vectorielle, de l’environnement et de la météorologie assistent à l’atelier. L’ambassadeur de l’UE à Maurice, Vincent Degert, était présent à cette occasion.
Cette activité est organisée par le Health Monitoring Unit du Secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI), qui coordonne le réseau régional « SEGA – One Health » soutenu par l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne (UE).
L’atelier régional de quatre jours vise à améliorer les connaissances dans le domaine des maladies infectieuses et des syndromes sensibles au climat ainsi qu’à faire une première évaluation et à améliorer les indicateurs de suivi qui ont été définis l’année dernière. En outre, l’atelier vise à renforcer la surveillance épidémiologique efficace.
Dans son discours, l’ambassadeur de l’UE a déclaré que le changement climatique crée à la fois une crise environnementale et une crise sanitaire. Vincent Degert a souligné que les questions de santé restent au cœur de l’agenda de l’UE et a souligné que l’UE collabore avec tous les États membres pour fournir une assistance aux États vulnérables de la région de l’océan Indien afin de les préparer à aborder ces questions.
Il a déclaré qu’il est crucial et urgent d’intervenir avec les mesures nécessaires sur tous les fronts, à travers des actions bilatérales et régionales.
En outre, Vincent Degert a salué l’initiative, dont il a souligné qu’elle atteindra sans aucun doute les objectifs fixés grâce à son approche intégrée.
Quant au Secrétaire général de la COI, Vêlayoudom Marimoutou, il a parlé des conséquences du changement climatique sur l’évolution et la propagation des maladies à transmission vectorielle. Il a souligné l’importance d’élaborer des stratégies d’adaptation pour faire face aux menaces sanitaires à transmission vectorielle telles que le chikungunya et la dengue, entre autres.
Il a rappelé que la région de l’océan Indien est la troisième à être la plus touchée par les impacts du changement climatique, et a observé que l’atelier cherche à générer une approche globale pour une surveillance épidémiologique renforcée et un suivi à la suite de nouveaux défis.