PILS invite les jeunes de 18 à 25 ans à venir s’exprimer et dialoguer sur leur compréhension et leurs besoins en matière de santé sexuelle. Un exercice prévu lors d’un atelier de travail, le 17 août, dont l’objectif sera de mieux répondre aux attentes de cette génération sur des questions essentielles qui touchent à leur présent et à leur avenir.
Pour mieux leur parler de la santé sexuelle, selon une stratégie adaptée à leurs besoins, PILS se met à l’écoute des jeunes. Afin d’arriver à cela, l’ONG tiendra un atelier le 17 août en marge de la journée internationale de la jeunesse marquée le 12 août. Cette rencontre réunira des jeunes de 18 à 25 ans à provenant de différentes parties du pays et ayant divers profils. Ils seront délégués par différentes instances travaillant avec les jeunes, de même que par des établissements éducatifs, entre autres. Pour veiller à la diversité recherchée, PILS lance aussi un appel aux jeunes souhaitant se faire entendre à s’enregistrer directement.
« Nous avons réfléchi à une formule proactive, dynamique et fun pour encourager les jeunes à parler librement des questions qui sont prioritaires et sur lesquelles nous les entendons à peine. Nous voulons qu’ils s’expriment sur leur compréhension de la santé sexuelle, les sujets et les thèmes qui sont importants à leurs yeux et qu’ils nous disent les besoins afin que leur soient donnés l’accès aux informations et aux services qui leur sont nécessaires », explique Elodie Sanasee, Advocacy and Communication Coordinator de PILS.
En se mettant à l’écoute des jeunes, PILS veut recueillir des informations qui l’aideront à adapter ses programmes et ses projets aux jeunes. « Nous sommes conscients que les jeunes ont des codes et une manière de faire qui sont propres à eux et à leur génération. Dans notre démarche, nous ne souhaitons rien ne leur imposer et prétendre pouvoir décider pour eux. Nous voulons, par contre, qu’ils nous disent comment nous devons procéder en prenant leurs mots et en employant les canaux de discussion qu’ils utilisent. Nous sommes profondément que les jeunes doivent être en mesure de décider pour eux-mêmes », poursuit Tanvi Ramtohul, Chargée de Plaidoyer chez PILS
À souligner que PILS considère la santé sexuelle comme une question essentielle touchant au bien-être de l’humain dans sa globalité. « Ce concept ne considère pas uniquement les maladies ou les difficultés, mais tous les aspects de l’humain. Pour permettre des conversations ouvertes, PILS vient de l’avant avec la tagline : « Sexe : Santé, Plaisir, Liberté », qui reste au centre de ses activités », dit Elodie Sanasee.
Une approche qui rejoint celle de l’Organisation Mondiale de la Santé qui définit la Santé Sexuelle comme: « Un état de bien-être physique, mental et social eu égard à la sexualité, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie, de dysfonctionnement ou d’infirmité. La santé sexuelle s’entend comme une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que comme la possibilité de vivre des expériences sexuelles agréables et sûres, exemptes de coercition, de discrimination et de violence. Pour que la santé sexuelle soit assurée et protégée, les droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et appliqués. »
Les jeunes souhaitant participer à l’atelier sont invités à s’inscrire en faisant un mail sur l’adresse suivante: t.ramtohul@pils.mu ou en contactant PILS sur ses pages sur les réseaux sociaux.