« Le traité signé jeudi dernier garantit, la souveraineté mauricienne sur l’ensemble des Chagos (article 1), ainsi que le droit de retour des Chagossiens sur les îles de l’archipel, à l’exception de Diego Garcia (article 6). En tant qu’État souverain, Maurice a la liberté de contracter des engagements internationaux, dans le respect du droit international et en conformité avec ses objectifs.», a affirmé l’Attorney General, Gavin Glover. Il a souligné que c’est dans ce cadre que Maurice a choisi de s’engager à ce que tout développement aux Chagos tienne compte des impératifs de sécurité liés à la base militaire anglo-américaine.
L’Attorney General a indiqué que toute suggestion selon laquelle le droit de retour serait menacé ou que la souveraineté serait incomplète ne peut relever que d’une interprétation de mauvaise foi. Selon lui, il est incontestable que le traité signé a, au contraire, levé toute l’ambiguïté du political statement d’octobre, qui évoquait un transfert de « droits souverains » sur Diego Garcia pour une durée de 99 ans.
« D’ailleurs, le Premier ministre et le Vice-Premier ministre ont déjà fixé une première rencontre ce jeudi 29 mai pour discuter du programme de réinstallation et des premiers voyages vers les Chagos prévus pour la fin de cette année. », a-t-il rappelé.