Le ministre de la Santé et du Bien-être, Anil Bachoo, a lancé un appel pour renouveler la responsabilité partagée d’agir tôt, de soutenir toutes les générations et de protéger la nation contre les conséquences à long terme du diabète.
Le ministre s’exprimait ce vendredi 14 novembre 2025, lors du lancement des activités organisées par le ministère de la Santé et du Bien-être dans le cadre de la Journée mondiale du diabète 2025. Ces activités comprennent des examens médicaux, des dépistages, des expositions et des conseils sur les maladies non transmissibles (MNT).
La ministre déléguée, Mme Anishta Babooram, et la représentante de l’Organisation mondiale de la santé à Maurice, le Dr (Mme) Anne-Marie Ancia, étaient présentes à cette occasion.
Dans son discours, le ministre de la Santé a déclaré que cette journée symbolique unit la communauté mondiale dans son engagement commun à prévenir et à contrôler les défis sanitaires les plus urgents de notre époque. Soulignant le thème de cette année, « Le diabète à toutes les étapes de la vie », il a souligné que le diabète peut nous toucher à tout âge et que notre réponse doit donc être globale et continue.
En ce qui concerne la situation alarmante de la forte prévalence du diabète à Maurice, Anil Bachoo a souligné qu’en 2025 seulement, 2 709 Mauriciens ont perdu la vie à cause du diabète, ce qui représente 22,3 % de tous les décès. « Un adulte sur cinq à Maurice vit avec le diabète, et environ un quart des personnes atteintes de diabète ne savent pas qu’elles sont atteintes de cette maladie », a-t-il déclaré.
Il a en outre indiqué que lors du programme national de dépistage scolaire de 2025, environ 490 élèves du secondaire ont été identifiés comme prédiabétiques, tandis que 32 ont été diagnostiqués comme déjà diabétiques.
Selon lui, cela montre clairement que le diabète peut toucher n’importe qui, de l’enfance à l’âge adulte, ajoutant que la prévention, le dépistage précoce et des habitudes de vie saines restent les meilleures défenses.
Réitérant la stratégie du ministère, qui repose sur la prévention, le dépistage et des soins de qualité, et qui se traduit par des mesures clés telles que des campagnes de santé, l’augmentation de la taxe sur le sucre et la création de cinq centres régionaux de diabétologie, le ministre a rappelé la responsabilité de chacun dans l’adoption d’habitudes saines.





