Une conséquence inattendue de l’épidémie de grippe aviaire qui touche le pays. Les restaurants McDonald’s situés en Australie ont réduit depuis mardi les heures de service du petit-déjeuner de 90 minutes en raison du manque d’approvisionnement en œufs, a annoncé la branche australienne de restauration rapide le lundi 1er juillet.
Le pays est frappé depuis le printemps par une épidémie de grippe aviaire, une dizaine d’élevages sont déjà touchés dans le sud-est du pays, dans les États de Victoria et de Nouvelle-Galles du Sud, et dans le Territoire de la capitale, Canberra.
Le petit-déjeuner servi jusqu’à 10h30
« Comme de nombreux commerçants, nous gérons avec soin l’approvisionnement en œufs en raison des difficultés actuelles du secteur », a déclaré McDonald’s Australie dans un message publié sur Instagram.
« Pour continuer à vous proposer vos produits favoris avec des œufs australiens, nous allons temporairement servir les petits-déjeuners jusqu’à 10h30 dans toute l’Australie, au lieu de jusqu’à 12 heures habituellement. Nous travaillons d’arrache-pied avec nos fournisseurs pour que la situation revienne à la normale dès que possible », a ajouté la société.
Comme dans de nombreux pays anglo-saxons, le petit-déjeuner en Australie peut se composer de plats salés. En conséquence, les restaurants McDonald’s locaux ont une large gamme de produits vendus le matin, comme des muffins aux œufs et au bacon ou à la saucisse.
Une souche particulière qui se diffuse en Australie
Les autorités australiennes ont indiqué avoir recensé des cas de grippe aviaire H7, une souche liée à des virus détectés chez les oiseaux sauvages d’Australie, différente de la souche H5 qui se propage ailleurs dans le monde.
Un premier cas mondial de décès humain dû à la grippe aviaire de type H5N2 avait été confirmé au Mexique le mois dernier par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Considéré comme moins pathogène que le H5N1, le virus H5N2 a été rapporté dans des élevages de différents pays à travers le monde au cours des dernières années. Aucune transmission à l’homme n’avait jusqu’à présent été attestée.