Une semaine décidément noire pour Liverpool ! Après la désillusion de l’élimination en huitième de finale de la Ligue des champions contre le PSG mardi à Andfield, les Reds ont laissé échapper un nouvel objectif ce dimanche en perdant la finale de la Carabao Cup contre Newcastle (2-1).
Apathique, le leader de Premier League a concédé l’ouverture du score en fin de première période avec un but sur corner de Dan Burn (45e), puis un deuxième après la pause de l’inévitable Alexander Isak et a attendu les arrêts de jeu du match avant de relever la tête avec une réduction de l’écart de Federico Chiesa (90e+5). Bien trop tard pour ces Reds qui n’ont plus désormais que le championnat pour vibrer lors de la fin de saison, tandis que Newcastle soulève son premier trophée national depuis 1955.
Le magnifique rouleau compresseur de la première partie de saison ne tourne plus rond. Et nul doute que la sortie de route prématurée en Ligue des Champions a laissé des traces dans les rangs de la formation d’Arne Slot. Comme au Parc des Princes le 5 mars dernier, Liverpool a brillé par son absence d’inspiration. Avec un résultat final bien moins heureux.
Avant la fin de temps règlementaire, les Reds n’avaient réussi à cadrer qu’une frappe. Une grosse occasion certes, qui a nécessité une magnifique parade réflexe de Nick Pope sur Curtis Jones (59e), mais un chiffre indigne de la grande équipe qui a pris ses aises en tête de la Premier League grâce à sa force de frappe. Illustration de cette pauvreté offensive, Mohamed Salah, qui a traversé la rencontre tel un fantôme, comme il l’avait déjà fait à l’aller comme au retour contre Paris.
À l’inverse, Newcastle a disputé une vraie finale. À l’image de son géant Dan Burn, premier buteur de la partie et solide dans sa surface, les Magpies ont été solidaires et suffisamment hargneux pour bouger le colosse chancelant. S’il a marqué le deuxième but de son équipe, Isak s’était vu juste avant refuser un but pour un hors-jeu d’un partenaire qui faisait action de jeu (53e) et a raté à bout portant la balle du 3-0 (64e). De quoi laisser un semblant de suspense, qui ne sera resté au final que virtuel. Pour le plus grand plaisir des supporters de Newcastle, venus en nombre à Wembley et bien heureux de pouvoir regoûter à cette douce ivresse que seuls les plus anciens d’entre eux avaient connu dans leurs lointains souvenirs.





