Le rôle central de l’éducation dans la réalisation personnelle et le développement national a été souligné ce mardi 04 février, par la ministre des Services financiers et de la Planification économique, Dr Jyoti Jeetun, à Curepipe, pendant les célébrations du Jour des Fondateurs marquant le 80e anniversaire de l’Hindu Girls College.
Selon le Dr Jyoti Jeetun, l’éducation est un moteur clé de la mobilité sociale et économique. « Plus on étudie, plus on s’élève, tant sur le plan social qu’économique », a-t-elle dit aux élèves. Tout en évoquant le passé difficile de Maurice, elle a fait référence aux progrès extraordinaires du pays. « Il y a 80 ans, notre produit intérieur brut (PIB) par habitant était inférieur à 200$; aujourd’hui, nous sommes un pays à revenu moyen-élevé avec un PIB par habitant beaucoup plus élevé », a-t-elle déclaré.
Elle a également souligné que l’éducation seule, sans un solide fondement de valeurs, ne suffit pas pour la croissance personnelle et professionnelle. « Une nation a besoin de valeurs fortes pour prospérer », a-t-elle déclaré, tout en soulignant l’importance de promouvoir des valeurs telles que l’honnêteté, l’intégrité et le respect. Elle a encouragé les élèves à respecter ces principes dans leur parcours d’études et de formation.
Pour la ministre, l’effort et le travail acharné sont essentiels, et la persévérance est la clé du succès. « Sans effort, les récompenses ne viendront pas et le succès restera incertain », a-t-elle ajouté. La Dr Jyoti Jeetun a appelé les étudiants à adopter la résilience, affirmant que ce ne sont pas les échecs qui devraient les définir, mais plutôt la façon dont ils se relèvent après l’échec qui compte vraiment.
Elle a félicité les fondateurs du Hindu Girls College pour leur prévoyance dans la création d’une école pour filles à une époque où l’éducation des femmes était limitée. Dr Jyoto Jeetun a exhorté les étudiants à reconnaître les privilèges dont ils jouissent, comme l’accès à l’éducation et aux transports gratuits. « Des millions de filles dans le monde sont privées d’éducation. Il ne faut pas considérer ce privilège comme acquis », a-t-elle déclaré.