Le ministère de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, en collaboration avec l’International Atomic Energy Agency (IAEA), organise un atelier de cinq jours sur la « dosimétrie pour les installations d’irradiation » afin de faire progresser les techniques d’irradiation des aliments et d’améliorer la sécurité et la santé.
La cérémonie d’ouverture a eu lieu, le lundi 26 août 2024, au Labourdonnais Waterfront Hotel à Caudan, en présence du ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Mahen Seeruttun, d’experts de l’IAEA et d’autres personnalités.
L’atelier réunit des participants de 15 pays, dont l’Algérie, le Botswana, la République démocratique du Congo, l’Égypte, l’Éthiopie, la France, le Kenya, le Maroc, l’île Maurice, le Mozambique, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, le Royaume-Uni et la République-Unie de Tanzanie.
Dans son discours d’ouverture, Mahen Seeruttun a souligné que l’atelier serait axé sur la dosimétrie, la science de la mesure et de l’évaluation des doses de radiation, dans le but de discuter des stratégies visant à renforcer l’autonomie alimentaire et la sécurité nutritionnelle. Il a souligné l’importance de lutter contre le gaspillage et la contamination des aliments, qui perturbent souvent les chaînes d’approvisionnement et sont exacerbés par des facteurs tels que le changement climatique.
Le ministre a souligné qu’une quantité importante de produits agricoles est perdue en raison d’infestations, de contaminations microbiennes et de détériorations, ce qui constitue une menace pour la santé humaine et la productivité économique. Pour lutter contre ces problèmes, il a souligné la nécessité d’utiliser des techniques efficaces d’irradiation des aliments, qui s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à réduire l’utilisation des pesticides et à promouvoir des pratiques agricoles durables. « Cela inclut les contrôles biologiques, tels que la libération de prédateurs naturels, et l’utilisation de techniques d’insecte stérile », a-t-il ajouté.
Mahen Seeruttun a également évoqué l’importance de techniques de dosimétrie précises pour les aliments destinés au commerce international, en veillant à ce que ces processus soient conformes aux normes et réglementations internationalement reconnues. En outre, il a souligné le rôle essentiel de la biosécurité végétale dans la réglementation de l’importation de plantes et de semences afin de protéger l’agriculture et les ressources naturelles contre les ravageurs et les maladies nuisibles.