Le Centre International de Développement Pharmaceutique s’illustre au Symposium International COSMETOTEST 2025

Le Centre International de Développement Pharmaceutique s’illustre au Symposium International COSMETOTEST 2025

[De d. à g.]:- Diana Khazaka : Fondatrice et General Manager chez Courage + Khazaka electronic GmbH / Gérard Obadia : Fondateur chez Monaderm / Laurent Petit : Responsable informatique des laboratoires de Bioanalyse et de Sciences translationnelles chez Syneos Health / Claire Blazy-Jauzac : Co-fondatrice et CEO, CIDP / Marc Bruzzone : Technical Manager chez Monaderm / Madiiha Mandary : Preclinical Lab Manager et Scientific Writer, CIDP / Julien Guedj : PDG ColorGroup.

Un événement d’envergure où les scientifiques du monde entier se réunissent pour explorer les innovations et dernières tendances en matière de tests cosmétiques, tel est l’objectif du Symposium International COSMETOTEST. Répondant à l’invitation du comité scientifique de COSMETOTEST, Claire Blazy-Jauzac, Chief Executive Officer, et Madiiha Mandary, Preclinical Lab Manager & Scientific Writer, du Centre International de Développement Pharmaceutique (CIDP) ont fait le déplacement à Lyon le 14 et 15 mai afin de présenter leurs dernières innovations devant une audience composée de chercheurs et de scientifiques.

Organisée par Cosmetin Lyon et Skinobs, cette quatrième édition a fait la part belle à quatre thématiques qui sont L’évaluation de la pigmentation (cernes, tâches, cicatrices) ; le microbiome de la peau et du cuir chevelu ; la vascularisation cutanée ; et l’impact de la pollution (exposome : rayons UV et particules fines) sur la peau, le cuir chevelu et les cheveux. C’est dans ce contexte de recherche et d’innovation que le CIDP a effectué une présentation axée sur la dernière thématique.

En effet, la pollution de l’air extérieur, à l’instar des particules fines de l’ozone ou du diesel, constitue une problématique majeure de santé publique qui contribue à une série de préoccupations dermatologiques, comme le vieillissement de la peau, l’inflammation ou encore les troubles de la pigmentation. Ainsi, l’étude menée par le CIDP a évalué l’impact des particules de diesel sur deux pathologies dermatologiques que sont le psoriasis et le mélasma, et ce, en s’appuyant sur un système unique développé au sein de CIDP Maurice (voir hors-texte), le Controlled Pollution Exposure System (CCPES).

Après avoir rappelé que les données cliniques préliminaires sont encore en cours, Madiihah Mandary a révélé que « les premiers résultats in vivo sur le changement de la couleur de la peau mesuré grâce à l’ITA (la classification de typologie de couleur de la peau d’un individu) suggèrent une corrélation entre les résultats obtenus in vitro. C’est une première mondiale qui met en lumière l’impact de la pollution, et plus particulièrement des particules de diesel sur la pigmentation de la peau ».

Quant à Claire Blazy-Jauzac, Chief Executive Officer du CIDP, elle a déclaré que « c’est un véritable honneur de participer activement à un symposium d’une telle envergure, où plus de 300 scientifiques et chercheurs du monde entier présentent et partagent leurs derniers résultats et méthodologies d’évaluation ».

Avec ses quatre filiales à travers le monde (Ile Maurice, Brésil, Roumanie et Inde), le CIDP a réalisé plus 18 000 essais précliniques et cliniques et compte plus de 35 000 volontaires/patients, 180 clients et partenaires de confiance ainsi qu’un réseau de plus de 100 médecins investigateurs hautement qualifiés.

La CEO a conclu en déclarant : « Aujourd’hui, avec une croissance annuelle de plus de 10 %, le renforcement de nos compétences, l’agrandissement de notre réseau ainsi que la mise en place de notre vision stratégique, nous avons réussi à positionner le CIDP au-devant de la recherche et de l’innovation en dermatologie et dermo-cosmétique. Nous comptons poursuivre notre mission en nous appuyant sur les synergies existantes, la rigueur scientifique et les méthodologies innovantes afin de répondre aux besoins de nos clients en matière de recherche et de développement ».

La méthodologie de la nouvelle étude

Dans la partie (A) de l’étude, des cellules de peau (cornéocytes) ont été prélevées sur des patients psoriasiques. Ces cornéocytes ont ensuite été exposés à des particules fines (diesel) grâce au dispositif unique CCPES. À la suite de cette exposition, l’analyse des biomarqueurs par LC-MS a révélé qu’une exposition à la pollution diminuait les niveaux de céramides et de facteurs naturels d’hydratation (NMF). La diminution de ces deux composants indique une altération de l’intégrité de la barrière cutanée et donc une aggravation de la pathologie provoquée par la pollution.

Dans la partie (B) de l’étude, des explants de peau humaine de différentes couleurs (phototypes) ont été exposés aux particules fines. Une augmentation significative de la teneur en mélanine a été observée, confirmant une réaction mélanogénique induite par la pollution. L’élimination quotidienne des particules de diesel sur la peau a permis de réduire la sévérité de la pigmentation de 30 %, ce qui met en évidence l’importance du nettoyage de la peau après une exposition à la pollution.

Nous vous souhaitons la bienvenue sur le nouveau site d'actu.mu
Nous sommes toujours en train de tester le site, nous vous remercions pour toutes suggestions. Notre site utilise les cookies afin de vous distinguer des autres utilisateurs, faciliter votre navigation et mesurer l’audience de notre site.