Santé : 1 200 survivants de la violence liée au sexe se sont rendus dans des hôpitaux publics

Santé : 1 200 survivants de la violence liée au sexe se sont rendus dans des hôpitaux publics

L’approche médicale de la violence basée sur le genre (VBG) est au centre d’un atelier de cinq jours qui a débuté le lundi 29 juillet, à l’hôtel Le Méridien à Pointe aux Piments.

L’atelier, une initiative de l’Ambassade des Etats-Unis à Maurice en collaboration avec le ministère de l’Egalité des Genres et du Bien-être Familial, qui s’étend du 29 juillet au 02 août 2024, vise à fournir aux professionnels de la santé une compréhension globale de la portée et des conséquences de la VBG, de son impact sur la santé des femmes, ainsi que des stratégies d’intervention efficaces. L’atelier est animé par des spécialistes du Defense Institute of Medical Operations (DIMO) des États-Unis.

Le ministre de la Santé et du Bien-être, le Dr Kailesh Jagutpal, la ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être familial, Mme Kalpana Devi Koonjoo-Shah, l’ambassadeur des États-Unis à Maurice, Henry V. Jardine, ainsi que le chef d’équipe du DIMO, le lieutenant-colonel Melissa S. Henricks, étaient présents lors de l’ouverture de l’atelier.

Dans son discours d’ouverture, la ministre de l’Égalité des genres a remercié l’ambassade des États-Unis pour son soutien constant à la lutte contre les effets néfastes de la violence liée au sexe. S’exprimant sur la lutte contre la violence liée au sexe, qui figure parmi les priorités du gouvernement, elle a évoqué la création du Comité de haut niveau sur l’élimination de la violence liée au sexe à l’horizon 2020, présidé par le Premier ministre, et le lancement d’une stratégie et d’un plan d’action nationaux quadriennaux visant à éliminer la violence liée au sexe en novembre 2020.

En ce qui concerne ce programme de renforcement des capacités, Mme Kalpana Koonjoo-Shah a souligné qu’il servait de révélateur pour les prestataires de soins de santé, qui sont souvent parmi les premiers et les seuls points de contact pour les survivants de la violence liée au sexe. « Il contribuera à combler les lacunes dans l’accès aux services de santé et à atténuer les risques pour la santé, ce qui permettra de renforcer les connaissances en matière de santé, d’améliorer les mesures préventives, de promouvoir des comportements positifs en matière de santé et de faciliter la diffusion d’informations sur les services disponibles et l’orientation vers d’autres services », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le ministre de la Santé a détaillé les initiatives prises par son ministère dans la lutte contre la violence liée au sexe, notamment la mise en place d’un système de traitement accéléré au niveau du service des accidents et des urgences des hôpitaux régionaux. Il a également indiqué que chaque fois qu’une victime se présente dans un établissement de santé publique et signale un cas de violence liée au sexe, elle bénéficie d’une priorité en termes de prestation de services, depuis l’enregistrement jusqu’à l’admission si nécessaire.

Le Dr Kailesh Jagutpal a également observé que de juillet 2023 à juin 2024, 1 200 survivants de la violence liée au sexe se sont rendus dans des hôpitaux publics, dont 1 000 femmes et 200 hommes. Il a appelé à la collaboration de toutes les parties prenantes, y compris le gouvernement, la société civile, les organisations non gouvernementales, les partenaires de développement et le secteur privé, afin de s’assurer que la violence liée au sexe reste une question prioritaire.

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